La beauté du mal, par Rebecca James

Résumé

Katherine vit sa vie à l'écart du monde en espérant se faire oublier. C'est sa manière à elle de se punir, pour cette nuit où sa soeur Rachel est morte assassinée. Cette nuit qu'elle ne peut se pardonner. Mais voilà qu'Alice, cette jeune fille si belle et extravertie, manifeste un intérêt soudain à son égard, l'arrache à cette existence en demi-teinte qu'elle s'est imposée. Sortir à nouveau, se confier, déverser ses secrets dans cette oreille attentive et compatissante, sans se douter que ses confessions puissent se retourner un jour contre elle. Car parfois, Alice dévoile une personnalité blessante, manipulatrice, désagréable et capricieuse, et quand Katherine ouvre finalement les yeux sur sa nouvelle « amie » il semble qu'il soit malheureusement déjà trop tard.

Mon avis

En voilà un roman déplaisant au possible ! Je ne l'ai terminé que pour en connaître le dénouement (sinon à quoi bon s'être imposé ce genre de lecture? ) et me rendre compte que j'avais deviné l'essentiel de l'intrigue au bout de soixante-dix pages...

Le roman était censé être perturbant... si seulement ! Si seulement il n'avait pas été aussi vain et insipide ! On aura lu plus dur dans la tension, et mieux construit, mieux amené dans ce genre maintes fois exploité de la manipulation. Tout tombe à plat, mêmes les dérives supposées de la machiavélique Alice. Les dialogues sonnent faux, creux, des pages entières qui ne vous disent rien, l'écriture est décevante, voire franchement mauvaise et l'ensemble du roman bien pensant jusqu'à l'écoeurement. Sans doute même pas une lecture de plage. Passez votre chemin.